Sous la baguette de Florian Krumpöck, Marie-Adeline Henry, Marius Brenciu et Amadi Lagha se verront confrontés à l'autorité sans partage de la grande Angela Denoke en Sacristine.

Vaste vaisseau lyrique où, comme dans les tragédies antiques, le chœur joue un rôle primordial, ce monument de l'opéra du XIXesiècle italien nécessite aussi une distribution d'absolu premier plan : Nicolas Courjal, Jean-François Borras, Béatrice Uria-Monzon pour ne citer qu'eux, dans une impressionnante mise en scène signée Jean-Louis Grinda.

Rameau brisait tous les codes de son époque. C'est assurément ce que vont aussi faire Shirley et Dino qui, avec leur complice de toujours Hervé Niquet, grand spécialiste de ce répertoire, chercheront à retrouver toute la truculence – et l'actualité – de l'histoire de cette grenouille qui se crut un temps digne de partager la couche du dieu des dieux.
 

Avec Vannina Santoni, Kévin Amiel ou encore Gabrielle Philiponet, une splendide distribution de jeunes artistes pétillants à l'orée d'une grande carrière internationale.
 

Dans l'écrin de la plus belle musique du monde, quintessence d'une vie passée à ouvrir les portes d'une harmonie nouvelle, Wagner réclame un quatuor vocal d'exception : Nikolai Schukoff, Matthias Goerne, Peter Rose et, pour sa toute première Kundry, Sophie Koch. À la mise en scène, l'un des grands visionnaires du théâtre d'aujourd'hui : Aurélien Bory.

L'Orfeo de Monteverdi marque pour l'histoire la naissance d'un genre nouveau et promis à une belle destinée : l'opéra. Avec son ensemble I Gemelli, Emiliano Gonzalez Toro, grand spécialiste du répertoire vocal du XVIIe siècle, nous propose une relecture mise en espace de ce chef-d'œuvre fondateur de l'histoire de l'art lyrique.

Avec la complicité de son ami Jean-François Gardeil pour la rédaction du livret et la mise en scène, le compositeur Marc Bleuse s'attelle à ce travail de mise en musique d'un texte qu'il lit et admire depuis longtemps. La spiritualité du lieu où l'œuvre sera créée, l'auditorium Saint-Pierre-des-Cuisines, devrait l'inspirer tout autant que les mots mêmes de Claudel !

Olivier Py n'est pas uniquement le directeur du plus grand festival de théâtre du monde, le Festival d'Avignon : il est aussi un formidable metteur en scène, dont l'univers sombre et profond met en jeu le combat toujours actuel de l'être humain entre sensualité et spiritualité. 

Sous la baguette inspirée de Giampaolo Bisanti, une double distribution d'artistes d'exception, avec Marina Rebeka, la Norma du Met, Karine Deshayes, Martin Muehle ou encore Airam Hernández, qui triomphait ici même dans La Traviata la saison dernière.